Cette série photographique interroge le corps et son image, le paraîte.
Protocole : Projection de lumière picturale (à partir de photographies de mes peintures) sur un corps de femme.
Par cette rencontre entre la lumière et la chair, par l’interaction des mouvements du corps dans son environnement, je questionne les liens subtils du visible et de l’invisible : l’interaction des ondes lumineuses et des vibrations de la matière. Relation entre l’intériorité et l’extériorité.
Le corps est ici dévoilé dans son plus simple apparat :
Par la mise en abîme des jeux de lumières sur le corps, la « peinture-lumière » vient habiller la femme dans un subtil jeu de voilé / dévoilé.
La chair se pare de lumière, la nudité est partiellement revêtue de couleurs diaphanes, qui viennent soulignées les courbes et mouvements du corps.
Poésie de l’instant.
Alliance entre la lumière et la matière.
Cette série photographique me permet de questionner la liberté de la femme dans la relation à son corps.
Question d’actualité toujours: le combat des femmes dans de nombreuses sociétés quant à leur liberté d’être, de se “montrer” et de vivre librement leur sexualité.
Encore beaucoup de cultures opposent le masculin et le féminin, et les sociétés patriarcales écrasent et soumettent les femmes au pouvoir masculin; alors que ce ne sont pas les différences mais au contraire la complémentarité des genres qui est créateur de vie !
L’union du féminin et du masculin qui engendre la vie est sacré, et pourtant à la fois si fragile…
Car c’est seulement dans l’équilibre subtil avec notre nature, nos pairs et notre environnement que la vie peut se perpétuer et se régénérer.
